Christian Lapie



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Suturer le tissus sensible de la Ville, 2007

Bruges, Belgique (Belgium)

Gallery: Ouvrir le noir
Gallery: Au crépuscule
Gallery: Clair-obscur / Bruges
Gallery: Setup and map

Summary

Exposition organisée par le Musée de l'Hôpital Saint Jean et son Conservateur en Chef Joris Capenberghs dans la ville de Bruges du 23 juillet 2007 au 3 février 2008.


Le long d'un axe nord-sud, Suturer le tissu sensible de la Ville est une réflexion dédiée à celles et ceux qui sont la cité. Tels des belvédères de la mémoire mes ensembles vont agir et dialoguer le long de cet axe pour qu'un va-et-vient, symbolique, historique nous interroge. Pour offrir une vision globale de l'homme, de la vie, de la mort et du monde, mes trois groupes sont des points de suture dans l'espace mental de la communauté. Sur la Place de la gare, espace névralgique contemporain un groupe de quatre figures pointe vers le nord au-delà de la frondaison des arbres. De cet endroit la cité est à peine visible, seul le clocher de Notre Dame se distingue, ensuite on doit imaginer la mer. Au centre, l'Hôpital St Jean Jean est un lieu organique qui avant sa mutation récente a vu naître en ses murs tous les habitants de la ville. Dans le mouvement de torsion naturel donné par le bois, deux figures se répondent. Qu'elles soient physiques ou mentales, ces deux pièces nous proposent toutes les directions. L'Hôpital de Notre Dame de la Potterie est un musée, mais aussi le lieu où l'on prend encore soin des vieillards au seuil de leur destinée. En face dans l'eau du canal là où la mer apportait autrefois son flux vital, trois figures émergent. Assistons-nous à la traversée du fleuve entre la vie et la mort ou à une naissance ? Pour que ces symboliques en soient renforcées, chaque groupe est issu d'un seul arbre . Engoncées, dans la masse du bois dont elles sont extraites, noircies par le feu mes sculptures sont des sentinelles placides et immuables, debout, de jour comme de nuit. Ces sculptures interrogent, déstabilisent et questionnent et elles seront si présentes qu'il semblera qu'elles ont toujours été là, qu'elles font partie du paysage, de son histoire. Car c'est précisément à la mémoire individuelle et collective qu'elles font référence.